Port-au-Prince, 21 janvier 2016.- Le mot DIGNITÉ est écrit en grandes lettres dans le vocabulaire quotidien de Fanmi Lavalas, et ainsi le respect de la dignité humaine est l’un des éléments phares de sa politique et à ce compte dès qu’il y a des actes attentatoires à cette dignité, elle ne peut garder le silence.
Au cours de la journée du 19 janvier 2016, dans un commissariat de la police nationale à Port-au-Prince, des agents dont la devise est ‘’protéger et servir » se sont laissés aller à des actes odieux sur des jeunes arrêtés arbitrairement lors des manifestations du 19 janvier 2016 parce qu'ils demandaient le respect de leurs votes. Les images d’une vidéo qui circule depuis hier tant en Haïti qu’à l’étranger ont montré des jeunes hommes ligotés et sans défense, maltraités par des agents d’une unité de la police bien identifiée. Ces images choquantes montrent les sévices et traitements dégradants infligés par ces policiers à ces jeunes compatriotes.
Le droit à un traitement humain est un droit fondamental à caractère absolu qui ne souffre d'aucune limite. La loi ni les autorités ne peuvent limiter ce droit. De plus , l'article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, declaration intégrée dans la constitution de 1987, dit ceci: Article 5: Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Fanmi Lavalas condamne avec force le comportement repressif et inhumain de ces policiers et exige que les coupables soient identifiés, traduits en justice et sanctionnés.
Fanmi Lavalas invite les organisations des droits de l’Homme à porter assistance à ces jeunes qui ont été atteints dans leur chair mais surtout dans leur dignité.
Fanmi Lavalas tout en appuyant les revendications de ces jeunes et de la population en général contre ce coup d'état électoral du pouvoir 'têt kale', compatit à leurs souffrances et leur transmet ses sympathies.